Aspect Sanitaire.
Le rayonnement des radiofréquences du CPL de 36 à 144 KHz jusqu'à 480 KHz, injecté
en superposition aux 50 Hertz à partir du concentrateur par l'intermédiaire des
circuits B.T., est permanent - 24h/24 365j/365. En
résulte un champ électromagnétique permanent impactant l'environnement
proche ainsi
que l'intérieur des domiciles, bureaux, hôpitaux, crèches et écoles,
magasins, bistrots, piscines, églises et temples... bref la totalité
des lieux fermés tout comme l'espace ouvert, pour aller s'accroissant au
fur et à
mesure des évolutions futures du compteur informatisé. Tout
le réseau
de distribution électrique Basse-tension de la citée ainsi que nos
réseaux intérieurs dont les câbles ne sont pas blindés ainsi que
l'ensemble
des appareils électroménagers branchés sur le réseau électrique se
comportent
comme des antennes émettrices des radiofréquences du CPL.
Les ondes électromagnétiques génèrent un stress cellulaire oxydatif et
déclenchent divers troubles avérés à court ou long terme : maux de tête,
vertiges, malaises, acouphènes, insomnies, troubles cardiaques, dermatoses,
problèmes ORL, articulaires, musculaires, troubles de la concentration, perte
de mémoire….et, pour finir, cancers potentiels!
Les
ondes électromagnétiques artificielles sont classées potentiellement
cancérigènes depuis 2011 par l'OMS. Ce
qui revient à dire que l'ensemble de la population se trouve placée en
situation de cobayes d'une expérimentation grandeur nature en cours !
Il faut savoir que les tribunaux se penchent déjà sur la question, autant
en France qu’ailleurs en Europe et qu’ils tranchent en faveur du principe de
précaution et de la protection de la santé du client (autant en droit du
travail qu’en droit civil : trois décisions en France et 2 en Italie).
Réponses à nos questions (extraits d'échange
d'emails) :
*Expertise
du CRIIREM (Centre de Recherche et d'Information Indépendant
sur les Rayonnements Électro Magnétiques non ionisants).
" Nous
sommes tout à fait d'accord avec vous, l'installation des compteurs ne devrait
pas se faire sans étude complète préalable. Nous
avions réalisé un travail en 2012, sur un protocole CPL G1 qui n'est pas celui
installé actuellement (CPL G3) qui fonctionne différemment notamment sur une
fréquence différente pour laquelle le protocole de mesure ne peut pas être
identique à ce qui est fait pour le moment.
Vu la non-connaissance de l'impact de ce compteur il nous semble cohérent de le refuser d'où le travail mit en place par diverses associations militantes. Là n'est pas le rôle du CRIIREM." (Myriam GALBRUN- Responsable Administratif et Technique au CRIIREM.)
*Avis ANSES.
(Agence Nationale de
Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail).Le
9/12/2016, l'ANSES a rendu un avis rassurant sinon de complaisance*, concluant à "des
risques sanitaires peu probables". Ce constat interroge
d'autant plus qu'il est apparu alors que la campagne de mise en place des
compteurs Linky en cours, était déjà bien avancée.
*Commentaires du CRIIREM (que nous avions interrogé à ce sujet) :
"Voici l'extrait du
rapport (version scientifique) de l'ANSES dans laquelle ils expliquent leur
démarche."
"L’Anses a réalisé une enquête internationale par questionnaire pour recueillir des informations sur le déploiement des compteurs communicants à laquelle dix-huit pays ont répondu. Enfin, pour compléter les informations sur l’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par le CPL des compteurs Linky, des mesures sont réalisées par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) dans le cadre d’une convention de recherche et développement (CRD) contractée avec l’Anses. Les résultats de cette étude seront publiés dans un second temps, après la publication de cet avis. Si les résultats sont de nature à modifier les conclusions du présent avis, une mise à jour de ce dernier pourra être réalisée"(p.2/17)
"L’Anses a réalisé une enquête internationale par questionnaire pour recueillir des informations sur le déploiement des compteurs communicants à laquelle dix-huit pays ont répondu. Enfin, pour compléter les informations sur l’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par le CPL des compteurs Linky, des mesures sont réalisées par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) dans le cadre d’une convention de recherche et développement (CRD) contractée avec l’Anses. Les résultats de cette étude seront publiés dans un second temps, après la publication de cet avis. Si les résultats sont de nature à modifier les conclusions du présent avis, une mise à jour de ce dernier pourra être réalisée"(p.2/17)
Et, Myriam GALBRUN- (Responsable Administratif et Technique au CRIIREM.) d'en déduire :
"Ceci montre bien qu'aucune expertise
indépendante et multipartie n'a été mise en place pour le moment.
Sans réalisation d'une étude
(indépendante et multipartie), il n'est pas possible de faire des affirmations,
mais en attendant la mise en place de ce
travail il est normal de voir de l'opposition à la pose de ces compteurs. L'idéal aurait
bien sûr été que la manœuvre se fasse à l'inverse, l'étude et ensuite la
pose."
Le 27 janvier 2017 le CSTB publie un Rapport:
http://dl.free.fr/siTP8p1TF
Au cours de cette évaluation le CSTB n'est pas en mesure d'expertiser un CPL G3 in situ.(ce qui fort étonnant, vu le nombre de G3 déjà installés à cette époque).
Les conclusions de ce Rapport incomplet donne lieu à un nouvel Avis de l'ANSES révisé (Juin 2017):
https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2015SA0210Ra.pdf
Extraits de l'Avis précité: Conclusion du CES
- Toutefois, les niveaux d’exposition restent faibles et ne remettent pas en cause les conclusions initiales sur les effets sanitaires. A savoir : "Le Rapport de l'ANSES conclut « à une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants, dans la configuration de déploiement actuelle, engendre des effets sanitaires à court ou long terme »."
On notera qu'il n'existe strictement aucune donnée épistémologique concernant le "long terme" et, pour cause!
- les compteurs G3 devront faire l’objet d’une campagne de mesure de l’exposition engendrée au domicile, sur le modèle de celle réalisée par le CSTB pour l’Anses pour la première génération de compteurs. Le cas échéant, l’Anses pourra réévaluer ses conclusions au regard des nouvelles données récoltées.
Ces nouvelles données amènent le CES à compléter les recommandations initiales par les suivantes :
En somme et lapidairement résumé :
""Il n'est pas vraiment utile de s'inquiéter, néanmoins il vaut mieux vaut songer à se prémunir!"
Les moyens de la prévention (le filtre) étant, bien évidemment, laissé à la charge du consommateur!
Dissimulation, imposture ?
S'agissant de la santé publique ce n'est là rien moins que scandaleux!
Suite à l'expertise du CRIIREM évoquée plus haut sur le CPL G1,
aux questions
qui leur ont été posées, ministres et députés ont une réponse type :Le 27 janvier 2017 le CSTB publie un Rapport:
"ÉVALUATION DE L'EXPOSITION DE LA POPULATION AUX CHAMPS
ÉLECTROMAGNÉTIQUES ÉMIS DANS LES LOGEMENTS PAR LES COMPTEURS COMMUNICANTS D' ÉLECTRICITÉ LINKY" - http://dl.free.fr/siTP8p1TF
Rapport CSTB
décrypté par Nextup
"Même si cette pollution électromagnétique artificielle
constatée de 10 à 250, voire 1500 fois supérieure au bruit de fond dans
certaines configurations d’architectures de déploiement en zones rurales ce qui
n’est absolument pas négligeable, est aussi comme le note le CSTB des milliers
de fois au-dessous de normes irréalistes ICNIRP en densité de puissance, il
n’en demeure pas moins que cette nouvelle pollution est pérenne 24h sur 24 avec
un caractère pulsé ce qui aggrave fortement l’impact sur la santé. C’est au
final la notion de dose, rapport puissance d’irradiation/temps, qui provoque
inéluctablement l’affaiblissement du métabolisme des personnes, ceci sans
qu’elles ne le perçoivent immédiatement et lorsqu’elles s’en rendent compte
leur métabolisme est atteint souvent de façon irréversible, c’est un processus
connu qui aboutit aux pathologies du Syndrome des Micro-Ondes (PDF)."
Au cours de cette évaluation le CSTB n'est pas en mesure d'expertiser un CPL G3 in situ.(ce qui fort étonnant, vu le nombre de G3 déjà installés à cette époque).
Les conclusions de ce Rapport incomplet donne lieu à un nouvel Avis de l'ANSES révisé (Juin 2017):
https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2015SA0210Ra.pdf
Extraits de l'Avis précité: Conclusion du CES
- Toutefois, les niveaux d’exposition restent faibles et ne remettent pas en cause les conclusions initiales sur les effets sanitaires. A savoir : "Le Rapport de l'ANSES conclut « à une faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants, dans la configuration de déploiement actuelle, engendre des effets sanitaires à court ou long terme »."
On notera qu'il n'existe strictement aucune donnée épistémologique concernant le "long terme" et, pour cause!
- les compteurs G3 devront faire l’objet d’une campagne de mesure de l’exposition engendrée au domicile, sur le modèle de celle réalisée par le CSTB pour l’Anses pour la première génération de compteurs. Le cas échéant, l’Anses pourra réévaluer ses conclusions au regard des nouvelles données récoltées.
Ces nouvelles données amènent le CES à compléter les recommandations initiales par les suivantes :
- effectuer des mesures
sur des grappes de compteurs G3 ;
-
En complément,
le CES recommande d’étudier la possibilité d’installer des filtres, pour les
personnes qui le souhaiteraient, permettant d’éviter la propagation des signaux
CPL à l’intérieur des logements.En somme et lapidairement résumé :
""Il n'est pas vraiment utile de s'inquiéter, néanmoins il vaut mieux vaut songer à se prémunir!"
Les moyens de la prévention (le filtre) étant, bien évidemment, laissé à la charge du consommateur!
Dissimulation, imposture ?
S'agissant de la santé publique ce n'est là rien moins que scandaleux!
Autre ambiguïté.
"Une expertise menée par le Centre de recherche et d’informations indépendantes
sur les rayonnements électromagnétiques (CRRIREM) a confirmé qu’il n’y avait
pas de risque sanitaire aigu ni de risque d’effets physiopathologiques à
craindre."
suivie d'une mise au point indignée du
CRIIREM:
"C’est une présentation très malhonnête
de notre expertise ! » tempête Pierre Le Ruz, président du CRIIREM.
Car cette absence de risque concerne uniquement les « effets
thermiques » de ces compteurs. Or, pour en subir, il faut se placer à
quelques centimètres d’une antenne relais ou sous une ligne à haute tension.
Mais le risque sanitaire à long terme (cancers, électrosensibilité) est bien
réel. Quant à l’environnement extérieur, ces compteurs ne feront qu’« augmenter
le brouillard électromagnétique », qui n’en avait pas besoin. C’est du délire technologique, estime
Pierre Le Ruz. On fait encore passer les problèmes de rentabilité avant les
problèmes de santé."
Autre duplicité
: ENEDIS ne cesse d'avancer des arguments chocs pour minimiser les effets des
champs électromagnétiques engendrés par le CPL auprès d'une population
évidemment réceptive sinon impressionnable par manque de connaissance en le domaine
:
L'effet de ce
champ électromagnétique dans le domicile ne serait "pas pire qu'une télé"
"qu'un chargeur d'ordinateur" ou encore "qu'un micro-onde"
etc…omettant volontairement de préciser que les champs incriminés sont
permanents, totalement hors de notre contrôle et surtout, selon une mise au point techniquement
éclairante du CRIIREM :
" Il est erroné, voir fallacieux, de faire
des comparaisons avec les téléviseurs, les lampes et les chargeurs
d'ordinateurs qui n’utilisent pas la technologie du CPL. C'est un non-sens
scientifique.
Il
aurait été préférable de s’assurer que les appareils électroménagers et
bureautiques ne soient pas perturbés par le CPL du compteur Linky
(compatibilité électromagnétique).
Par ailleurs l’étude du concentrateur, qui émet
des rayonnements de type hyperfréquence de l'ordre de 900 Mégahertz mesurables
en volts par mètre, n’a pas été réalisée."
Il paraît surprenant sinon impensable qu'ENEDIS, dont c'est le
cœur de métier, soit ignorant de ces données techniques apparemment
élémentaires pour un professionnel chevronné. Ce genre de procédés ne peut que
nous rendre suspicieux quant à l'innocuité de cette technologie en ses retombées,
engageant notre santé et celle de nos enfants particulièrement exposés du fait
que leur organisme est en plein développement. "L’altération des fonctions cognitives et comportementales
de l’enfant sous l’effet des champs électromagnétiques et même la possibilité
d’une augmentation des risques de cancers est probable." (C’est ce que révèlent les travaux récents de
l’ARTAC qui seront exposés sous la forme d'un nouveau livre à paraître en
2017.)
Autre point équivoque : ENEDIS met systématiquement en avant le fait que le CPL ne présente guère de danger puisqu'utilisé, depuis des décades, pour passer du courant "Heures creuses" à "Heures pleines". Tout en omettant sciemment de préciser qu'il s'agit d'un CPL de 170 Hertz, intervenant brièvement entre 2 à 4 fois en 24 Heures, à la différence notoire du CPL Linky fonctionnant de 36000 à 144000 Hertz jusqu'à 480000 Hertz et générant un champ électromagnétique permanent !
Autre point équivoque : ENEDIS met systématiquement en avant le fait que le CPL ne présente guère de danger puisqu'utilisé, depuis des décades, pour passer du courant "Heures creuses" à "Heures pleines". Tout en omettant sciemment de préciser qu'il s'agit d'un CPL de 170 Hertz, intervenant brièvement entre 2 à 4 fois en 24 Heures, à la différence notoire du CPL Linky fonctionnant de 36000 à 144000 Hertz jusqu'à 480000 Hertz et générant un champ électromagnétique permanent !
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