Avis de l'AFSSET
(Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)
Extraits concernant la mise à jour
de l'expertise relative aux radiofréquences
Bande 9 KHz - 400 MHz
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Etudes biologiques et épidémiologiques dans la bande 9 kHz - 400 MHz
Etudes biologiques et épidémiologiques dans la bande 9 kHz - 10 MHz
Dans la bande 9 kHz – 10 MHz à
des niveaux non thermiques, peu d’études expérimentales et épidémiologiques
sont disponibles concernant les effets des champs électromagnétiques de ces
fréquences sur la santé.
On retient
cependant la difficulté de caractérisation de l’exposition dans cette bande,
et la nécessité
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d’entreprendre des études
pilotes de caractérisation des sources d’émission avant de lancer des
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études
épidémiologiques.
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Il faut noter que les valeurs limites d’exposition
professionnelle actuellement recommandées sont parfois dépassées dans certaines
applications industrielles.
En raison de
l’accroissement de l’exposition au rayonnement dans cette bande de fréquences
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il est
important d’entreprendre de nouvelles études, et ceci particulièrement pour
des expositions
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chroniques de faibles
puissances permettant de confirmer la bonne adéquation des valeurs limites.
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On note
également quelques publications mentionnant des effets sur des systèmes
cellulaires en
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division, qui
mériteraient d’être poursuivies.
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Eu égard au faible nombre
de données, il persiste une zone d’incertitude qui empêche de
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proposer des conclusions
définitives.
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Il apparaît
donc nécessaire de réaliser des études épidémiologiques et des recherches in vitro et in
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vivo, dans cette bande de fréquences,
portant en particulier sur la reproduction et le système
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nerveux.
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Études des effets biologiques, épidémiologiques et cliniques
L’observation d’un effet biologique, a fortiori en conditions expérimentales, ne signifie pas forcément
qu’il entraîne un dommage et encore moins qu’il se traduise par un effet sur la
santé.
Le corps humain est soumis en permanence à un ensemble de stimuli internes et externes, entraînant
éventuellement des réactions biologiques d’adaptation, ayant un impact sur les
cellules, le fonctionnement des organes
et la santé.
Un impact sur la santé n’intervient que lorsque des effets
biologiques entraînés par une agression dépassent les limites d’adaptation du
système biologique considéré.
Comme par exemple pour les rayonnements ionisants,
cela peut se produire de manière aiguë, à la suite
d’agressions répétées ou à plus long terme.
Les
phénomènes biologiques pris en compte pour prévenir des effets sanitaires
dépendent de l’interaction des ondes avec la matière à la fréquence
considérée.
Ils s’expriment
différemment en fonction du type de champ (électrique ou magnétique), et de sa
fréquence.
Jusqu’à 100 kHz, il s’agit des champs et courants pouvant entraîner
la stimulation de tissus
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excitables (système nerveux et muscles).
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Études biologiques et épidémiologiques dans la bande 9 kHz - 400 MHz
Études biologiques et épidémiologiques dans la bande 9 kHz
- 10 MHz.
Peu d’études expérimentales et épidémiologiques sont
disponibles concernant les effets des champs électromagnétiques des fréquences
intermédiaires sur la santé.
L’analyse de ces études ne permet pas de conclure
définitivement quant à l’existence ou non d’effet délétère lié à des
expositions aux radiofréquences dans la bande 9 kHz – 10 MHz à des niveaux non
thermiques.
On retient
cependant la difficulté de caractérisation de l’exposition dans cette bande,
et la nécessité
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d’entreprendre
des études pilotes de caractérisation des sources d’émission avant de lancer
des
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études épidémiologiques
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Il faut noter que les valeurs limites d’exposition
professionnelle sont parfois dépassées dans certaines applications
industrielles.
En raison de l’accroissement de l’exposition au
rayonnement dans cette bande de fréquences,
il est important d’entreprendre de nouvelles études,
et ceci particulièrement pour des
expositions chroniques de faibles puissances permettant de
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confirmer la
bonne adéquation des valeurs limites.
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On note également quelques publications mentionnant des
effets sur des systèmes cellulaires en division, qui mériteraient d’être
poursuivies.
Eu égard au faible nombre de données, il persiste une zone
d’incertitude qui empêche de proposer des conclusions définitives. Il apparaît
donc nécessaire de réaliser des études épidémiologiques et des recherches in vitro et in vivo, dans cette bande de fréquences, portant en particulier sur
la reproduction et le système nerveux.
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3.2 Interactions onde - matière vivante
Les interactions des champs électromagnétiques non
ionisants avec les organismes vivants peuvent être de différentes natures :
circulation de courants et échauffements des tissus.
L’interaction dépend de l’environnement, de la forme et des
caractéristiques physicochimiques de la matière rencontrée. Selon la fréquence,
la pénétration de l’onde, les interactions avec la matière ne sont pas les
mêmes et il est nécessaire d’utiliser des unités de grandeurs appropriées (cf. Tableau 5). Les phénomènes
biologiques pris en compte pour prévenir des effets sanitaires dépendent de
l’interaction des ondes avec la matière à la fréquence considérée. Ils
s’expriment différemment en fonction du type de champ (électrique ou
magnétique), et de sa fréquence.
Jusqu’à 100
kHz, il s’agit des champs et courants pouvant entraîner la stimulation de
tissus excitables
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(système
nerveux et muscles).
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Au-dessus de 10 MHz,
l’absorption des radiofréquences devient
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prédominante et l’échauffement le mécanisme essentiel.
Aux
fréquences intermédiaires, entre 100 kHz et 10 MHz, il y a un mélange des deux
phénomènes.
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4.2 Bande de fréquences 9 kHz – 10 MHz
Rappelons que les bandes de fréquences étudiées dans cette
saisine sont celles comprises entre 9 kHz et 300 GHz et que seules les bandes
de fréquences de la téléphonie mobile ont été traitées dans les saisines Afsset
de 2003 et 2005. C’est pourquoi, pour la bande de fréquence 9 kHz – 10 MHz (partie
basse des radiofréquences, communément appelée fréquences
intermédiaires - FI), la revue
bibliographique inclut des publications antérieures à 2005.
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4.2.6 Conclusions pour la bande 9 kHz – 10 MHz
Peu d’études expérimentales et épidémiologiques sont
disponibles concernant les effets des champs électromagnétiques des fréquences
intermédiaires sur la santé.
Elles ne permettent pas de
conclure quant à l’existence ou non
d’effet délétère lié à des niveaux
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d’exposition non thermiques. On
retient cependant la difficulté de caractérisation de l’exposition
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dans ces
bandes de fréquences, et la nécessité d’entreprendre des études pilotes de
caractérisation
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des sources
d’émission avant de lancer des études épidémiologiques.
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À noter que les
niveaux
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d’exposition professionnels peuvent être dépassés dans
certaines applications industrielles.
En raison de l’accroissement de l’exposition à ce type de
rayonnement, il est important d’entreprendre de nouvelles études, et ceci
particulièrement pour des expositions chroniques de faibles puissances
permettant de confirmer la bonne adéquation des valeurs limites.
On note également quelques publications mentionnant des
effets sur des systèmes cellulaires en division, qui mériteraient d’être
poursuivies.
Eu égard au faible nombre de données, il persiste une zone
d’incertitude qui empêche de proposer des conclusions définitives. Il apparaît
donc nécessaire de réaliser des études épidémiologiques et des recherches in vitro et in vivo, dans cette bande de fréquences, portant en particulier sur
la reproduction et le système nerveux.
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