Lettre ouverte
à l'adresse de l'ANSES
suite à l'avis émis le 12/12/2016
Selon votre étude sur l'évaluation des niveaux d'expositions
de la population aux ondes électromagnétiques consécutives à l'installation du
compteur Linky, je relève cette déclaration du responsable de l’unité
évaluation des risques physiques de l’agence Olivier
Merckel, coordinateur de l'étude:
« Ces niveaux
d’expositions ne sont présents que lorsque le compteur fonctionne et transmet
des données. Or cette opération se fait la nuit entre minuit et 6 heures
du matin, et ne dure qu’une minute, souligne Olivier Merckel, responsable de l’unité évaluation des
risques physiques de l’agence, qui a coordonné l’étude. Même s’il peut y avoir parfois d’autres types de communication entre
le compteur et le centre de collecte, pour détecter une panne par exemple, on reste sur des
valeurs très ténues. »
Est-ce à dire que vous ignorez ou bien passez sciemment
sous silence:
- l'existence du champ électromagnétique de radiofréquences qui se superpose au 50 Hertz de tout le réseau de distribution électrique
domestique dont les câbles ne sont pas blindés, ainsi que l'ensemble des
appareils électroménagers branchés sur le réseau électrique qui se comportent
comme des antennes émettrices des radiofréquences du CPL (Le propre
constructeur de Linky, William Hosono, directeur Europe de la société Itron,
a reconnu de façon très honnête, que le CPL ne s'arrête pas au compteur et se diffuse
dans tout le logement, lors du débat "éco" de Sud-Ouest, le
mercredi 2 mars 2016 à la Cité Mondiale de Bordeaux. )?
- que ce rayonnement de radios fréquences est permanent - 24h/24h-
365j/365j - (Protocoles CPL G1/G3 - bande CENELEC-A : de 10 kHz à 95 kHz)?
- que, partant, l'ensemble des occupants, vieillards, adultes, enfants,
nourrissons, sont exposés de manière absolument permanente et non "qu'une
minute" à ce rayonnement?
- que le Centre
international de recherche sur le cancer (CIRC) et l'OMS ont classé les ondes
des radiofréquences dans la catégorie « cancérogène possible »?
- que le Criiem,
s'il conclue à une absence de risques concernant les "effets
thermiques", estime que le risque
sanitaire à long terme des rayonnements de radios fréquences, généré par les
effets athermiques (électrosensibilité, cancers, entre autre…) est bien réel?
- que Dominique Belpomme, professeur
de cancérologie à l’université Paris V et directeur de l’Institut européen de
recherche sur le cancer et l’environnement (ECERI) de Bruxelles, spécialiste
des champs électromagnétiques, a déclaré que l'étude de l'ANSES "aura des
conséquences désastreuses auprès de la population" dont les auteurs n’ "envisagent
pas la facture sanitaire, qu’il va nous falloir payer. Et elle sera
lourde."?
S'il est avéré, tel que relevé sur
votre site officiel, que:
"Les missions de l'ANSRS, fixées par
l'ordonnance n°2010-18 du 7 janvier 2010, couvrent l'évaluation des risques
dans le domaine de l'alimentation, de l'environnement et du travail, en vue
d'éclairer les pouvoirs publics dans leur politique sanitaire."
- devrions-nous, simples
citoyens, qui nous en remettions jusque-là à vos avis éclairés, nous en défier?
- accepter de nous mettre
en péril, nous et nos enfants, parce que vos avis clairement réducteurs quant à
des problèmes sanitaires sous évalués, passant à la trappe l'élémentaire
principe de précaution, ouvre la voie sans
restriction au déploiement d'une technologie clairement mal maitrisée?
transformant nos demeures et ce, hors de toute possibilité de contrôle, en
source de maux gravissimes à venir (5ème colloque de l’Appel
de Paris 18 mai 2015, Bruxelles.
spécifiant que
"plusieurs milliers d'études (1800 entre 2007 et 2012 selon le rapport Bio-Initiative) ont démontré sans équivoque la nocivité des faibles expositions
prolongées aux CEM (Champs électromagnétiques)"?
En clair, avez-vous
conscience que vos avis, sensés "éclairer les pouvoirs publics dans leur
politique sanitaire", tel que le stipule expressément votre mission, nous
relègue, nous et nos enfants, au rang de cobayes passifs en nos propres
domiciles, transformés de facto en véritables laboratoires soumis jours et
nuits à un champ électromagnétique de radiofréquences permanent?
Je n'ose imaginer que vous ayez réellement
réalisé l'ampleur du désastre sanitaire à venir.
Je n'ose imaginer que ce soit en toute
connaissance de cause que vous passiez par perte et profit "la facture sanitaire, qu’il va nous falloir payer. Et elle sera lourde." selon les mots du Professeur de cancérologie Dominique
Belpomme!
A tout le moins, je
vous somme de prendre en compte ce en quoi nous sommes tous concernés à savoir,
l'avenir de nos enfants, déjà passablement compromis de par nos inconséquences
environnementales répétées auxquelles, celles décrites plus haut et que vous cautionnez, viennent
s'ajouter.
Merci.
Un citoyen effaré....!
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
ALERTE CRIIREM:
Compteurs Linky et ANFR
Dans le rapport d’étude de l’ANFR du 30 mai 2016, on constate une
grave confusion entre les champs électromagnétiques émis par tout type
de compteur électrique et les champs
électromagnétiques émis par le CPL spécifique au Linky. De plus l’impact du
concentrateur nécessaire à la
transmission des données vers les centres de gestion n’a pas été étudié.
Le communiqué de Presse présenté par l’ANFR n’apporte aucune réponse
sur l’impact du compteur Linky sur l’exposition du publique aux champs
électromagnétiques.
Il révèle une carence administrative grave qui a été signalée par le
CRIIREM aux responsables de l’ANFR à l’occasion de l’audition à l’Assemblée
Nationale du 14 mai dernier.
C’est pourquoi le CRIIREM renouvelle sa demande de février 2016, à
savoir la mise en place d’une commission multipartite dans le but d’établir
un protocole de mesures adapté au système Linky afin de réaliser une étude
contradictoire indépendante et pertinente.
Le pourquoi
du comment :
Le CRIIREM
rappelle :
Concernant
les données physiques (Références INRS ED 785)
-Le compteur
électrique Linky émet des rayonnements de type 50 Hertz qui comportent des
champs d'induction magnétique mesurables en microteslas et des champs
électriques mesurables en volts par mètre.
-le signal CPL émet
des rayonnements de type radiofréquence de l'ordre de 60 kiloHertz qui
comportent des champs magnétiques mesurables en ampères par mètre et des
champs électriques mesurables en volts par
mètres.
-le courant électrique porteur est de type 50 hertz
mesurable en ampères.
Il est aussi émetteur de
champs d'induction magnétique mesurables en microteslas et de champs
électriques mesurables en volts par mètre.
-le concentrateur, qui reçoit et renvoie l’ensemble des
données au centre de gestion de ERDF, émet des rayonnements de type
hyperfréquence de l'ordre de 900 MégaHertz mesurables en volts par mètre.
-Le module radio (ERL) qui pourra ultérieurement équiper le
compteur Linky sera émetteur d’ondes
radioélectriques mesurables en volts par mètre.
Le CRIIREM constate des confusions graves
dans le communiqué de presse de l’ANFR sur le Linky :
-Il est erroné de dire que “ les niveaux de champs
électriques sont de l'ordre de 1 Volt par mètre à 20 centimètres du compteur
sans communication CPL, niveau
comparable à celui d'un compteur électrique classique".
Cette affirmation prête à confusion, car sans le CPL on
mesure le fonctionnement du compteur en 50 Hertz et donc un champ d’induction
magnétique en microteslas. Il faut rappeler qu’{ 20 centimètres d’un compteur
classique, on peut détecter jusqu’{ 3 microteslas. C’est pour cette raison que
le CRIIREM a proposé une distance de prévention de 2 mètres pour respecter la
valeur de 0,4 microtesla, notée par l’Organisation Mondiale de la
Santé comme augmentant les
risques de leucémie. De plus, le
compteur électrique classique possède un capot métallique absorbant le champ
électrique 50 Hertz alors que le Linky est en structure de type plastique. Cela change la configuration des mesures en
champs électriques.
Enfin, la limite réglementaire de 87 volts par mètre ne
s'applique pas pour le 50 Hertz. L'ANFR entretient ici une grande confusion
entre le fonctionnement du compteur Linky et l’expertise sur le signal
CPL.
-Il est erroné de dire que "les niveaux de champs
magnétiques mesurés en émission CPL sont de 8.10 -3 microteslas". En
effet, à cette bande de fréquence, le champ magnétique est mesuré en ampère par
mètre. Ne pas confondre champ d’induction magnétique (µT) et champ magnétique
(A/m).
-Il est erroné, voir fallacieux, de faire des comparaisons
avec les téléviseurs, les lampes et les chargeurs d'ordinateurs qui n’utilisent
pas la technologie du CPL. C'est un non sens scientifique.
Il aurait été préférable de s’assurer que les appareils
électroménagers et bureautiques ne soient pas perturbés par le CPL du compteur
Linky (compatibilité électromagnétique).
Par ailleurs l’étude du concentrateur, qui émet des
rayonnements de type hyperfréquence de l'ordre de 900 Mégahertz mesurables en
volts par mètre, n’a pas été
réalisée.
Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements
Electromagnétiques
Association 1901 N° 0723011863 – 19-21 rue Thales de Milet – 72 000 Le
Mans contact@criirem.org – tél : 02 43 21
18 69 – www.criirem.org
Siret n° : 487
430 639 00038
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